Ils me disaient changé. C'est vrai cette ville, cette ambiance, ces gens là. Mais que savaient ils de mon changement ? Des reproches, c'étaient les seules choses qu'ils étaient encore capable de manifester à mon égard. Je sentais mon coeur lourd et mon ventre se nouer chaque fois qu'ils tentaient de m'expliquer le changement qui était née en moi. Mais je ne pensais pas ne plus leurs prouver l'amour que j'avais pour eux. J'avais peur comme eux, j'avais mal comme eux, je pleurais comme eux. Mais j'étais libre. Et ça eux ne l'étaient pas. Ils ne l'étaient pas parce qu'ils se raccrochaient à l'absence qui s'étaient mis entre nous. Pourtant on était tous encore là. Ils y avaient toujours des rires, des messages, des paroles, des maux et des mots doux. La seule chose qui pouvait nous séparés c'était 8 arrêts de train. Et pourtant, pour eux, j'avais changé. Je les aimaient. Mais comment leurs prouver si chaque fois que je voulais vivre autre chose ils fuyaient mon regard ? Je ne pouvais pas être libre. J'étais comme enchainés. En fait je n'étais plus si libre que ça. Mais eux était libre, libre de contrôler ma liberté...