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aurais-je le temps ?

Jeudi 10 novembre 2011 à 23:25

Tu as été l'une des premières personne à me rencontrer. A m'aimer, m'embrasser, me prendre dans tes bras, dormir avec moi, me regarder, me sourire, m'admirer, me voir grandir, m'apprendre, me comprendre, me parler. Tu es tout pour moi mon passé mon futur mon présent. Quand tu m'as laissé, mon coeur à brulé, mes jambes ont tremblé elles se sont entrechoqués. Et je me suis effondrés. Tu m'as pris dans tes bras et m'a serré fort aussi fort que tu pouvais comme ci tu voulais faire entrer en moi tout l'amour que tu éprouvais à mon égard. Vous savez quand vous voyez s'échapper les personnes qui vous ont rendu heureuse celle qui vous font rire sourire celle que vous avez pour modèle celle que vous aimé comme jamais vous n'avez aimé. Celle qui vous protège. Toi tu étais cette personne celle qui m'a sauvé. Je ne sais pas comment te dire merci. Merci pour celle que je suis devenue. N'est ce pas grâce à toi si aujourd'hui j'en suis là? Tu es partie trop vite trop loin. Je ne sais pas qui je suis depuis que tu es aussi loin. Je ne sais pas comment faire ni qui croire ni qui regarder. Je me rappelle juste de ce jour. Ce dimanche 31 janvier ce dimanche froid, sinistre, où les murs étaient plus gris que gris et les gens se muraient dans une déception indescriptible. Je ne voulais pas les regarder, non, car je tâchais moi même de noircir l'ardoise de ma propre misère. Oui, puisque ton départ était là. Ce 31 janvier. Je haïssais ce jours plus que ce pays où tu te détacherais de moi, de nous, de ce cocon que nous avions crée. Je tremblais, comme la flamme d'une bougie qui danse, comme pour s'évader. J'avais une manière de tenter l’accès à la liberté, avec la fougue nécessaire et suffisante pour ne jamais s'éteindre. C'était divin de sentir en moi ses larmes brûlantes parcourir mes joues glacé et irrité par le froid. Je sentais une chaleur étrange monter en moi lorsque j'ai entendu ta voix pour la dernière fois, tout du moins avant que tu ne partes, oui j'avais une chaleur étrange. Et une boule s'est formé. Elle s'est logé et s'est baladée entre ma gorge mon ventre mes reins. Mon estomac s'est resserré lentement et a formé une toute petite boule de la taille d'une noix. Tu vois ? Tu entends quand le ciel hurle qu'il se déchire dans tes oreilles ? Bien écoute le encore une fois. Oui parce que ce n'est pas seulement le ciel et la nature qui supplie les hommes de s'aimer. Non c'est aussi moi qui te supplie de ne pas m'oublier. Ma soeur, mon ange ma puce, Ma grande soeur de 7 ans de plus. Toi qui a été l'une des première à me rencontrer, m'aimer, m'embrasser, me prendre dans tes bras, dormir avec moi, me sourire, me parler...



Sarah je t'aime pour l'éternité  ♥♥♥


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Mardi 8 novembre 2011 à 19:44

Une ville d'une immensité bien trop omniprésente dans une si petite tête. Je ne peux plus attendre. Là comme ça je ne cherche plus. Je ne regarde plus le temps passé. Trop de stations me sépare du monde. Un métro une garde une rue un bâtiment. Tout est identique et pourtant? C'est une bien trop grande ville. Je n'ai pas de repères pas d'envie pas de tendresse pas d'affection pour cette ville. Et pourtant ? 9 mois vont m'y rattacher. Il est important qu'on s'y attache au moins pendant ces 9 mois. Trop d'étouffement. Pas de nature. Trop de pollution. Une plage ? Trop loin trop de station trop de bâtiment trop de rues. Je ne m'y retrouve pas. Je me perds. Je flâne. Je me griffe. Je me détache de la vie. J'ai peur. Peur de cette ville peur du temps . Peur de ne pas avoir assez de temps. Peur de ne pas comprendre. Peur de ne pas les comprendre. Peur de ne pas me comprendre. Et pourtant ? Je dois rester là. A attendre. Attendre que le temps passe. Attendre que tout m'échappe. Pour grandir . Grandir à nouveau . Je me mets à genou devant vous. Vous qui me regardez m'écorcher vous qui me regarder m'écorcher les genoux contre ce bitume. Bitume un mot absurde un mot qui vous écorche et vous détache du monde de la nature de la mer de la plage de l'envie. Je m'écorche j'ai les genoux en sang. Vous qui me regardez sortez moi de cet enfer. Sortez moi de cette immensité. Je voudrais parcourir l'univers et pourtant je suis là entre une station un bâtiment une rue. Je sombre et je vous vois. Je vous rire. Je vous vois me regarder en riant. Je vous vois à gorge déployer rire du sang qui gise sur le bitume. Sur le bitume de cette grande ville sur le bitume qui se trouve entre un bâtiment une rue et une station . Je déteste cette ville je la déteste et je déteste vous voir rire de moi, rire de mes plaies qui s'ouvre quand je traverse cette ville remplie de station de rues et de bâtiment .

MARSEILLE = Suicide Social

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